Comité culturel de Sart-Jalhay
Conférence à la maison Bronfort place du marché à Sart.
Le 19 aout 2016 à 20h Serge Nekrassoff historien et collaborateur à la Station scientifique des Hautes Fagnes (Mont Rigi) nous parlera de Michel Schmitz et de la Baraque Michel.
Il sera également évoqué à cette occasion l'équipée tragique de Marie et François.
Une conférence qui annonce la traversée le 27 août 2016 de la fagne par les acteurs de la fête des Vieux Métiers. Une traversée qui les conduira , dans la tradition, à la chapelle Fiscbach .
Un rendez vous à ne pas manquer...
Michel Schmitz et la Baraque Michel. L’histoire avant la légende
Que savons-nous vraiment de Michel Schmitz et de la fondation de la Baraque Michel ? Jusqu’il y a peu, l’histoire du fondateur de la Baraque se basait essentiellement sur des témoignages postérieurs aux faits, parfois de plusieurs dizaines d’années. Ils étaient d’autant moins fiables que la légende attachée au lieu a rapidement agi comme un miroir déformant.
La documentation rassemblée aujourd’hui n’est pas exposée à ce risque puisque la plupart des pièces retrouvées sont antérieures à la fondation de l’établissement, ou en sont contemporaines. Elles apportent quelques éclaircissements, corrigent certaines interprétations, et enfin, révèlent des éléments nouveaux.
L’équipée tragique de Marie et François
Au cours d’une journée de janvier 1871, Marie Solheid et François Reif quittent Jalhay et entament la traversée de la Fagne pour gagner Xhoffraix. Ils n’atteindront jamais leur destination. Le récit de leur équipée tragique se basait traditionnellement sur des documents et des témoignages souvent rédigés ou recueillis bien après les faits, parfois contradictoires ou sujets à caution.
Rassembler ces témoignages et les confronter, mais aussi les éclairer avec d’autres documents contemporains des faits a permis de mieux en mesurer la fiabilité. Aujourd’hui, nous sommes en mesure de distinguer les détails du récit qui peuvent être établis avec certitude de ceux qui doivent être mis en doute. L’éclairage sur les portraits de Marie et François ainsi que sur leur mésaventure est désormais plus clair et plus précis.